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6,7 M$ pour la recherche sur le cancer

Sherif Abou-Elela, Darel Hunting, Roger Lecomte, Jean-Pierre Perrault et Raymund Wellinger ont décidé d'aborder la recherche contre le cancer en harmonisant et en centralisant leurs activités dans un regroupement appelé CURAT, dont font aussi partie François Bénard, Benoît Chabot, Martin Lepage, Claudine Rancourt et Johannes Van Lier (absents sur la photo).
Sherif Abou-Elela, Darel Hunting, Roger Lecomte, Jean-Pierre Perrault et Raymund Wellinger ont décidé d'aborder la recherche contre le cancer en harmonisant et en centralisant leurs activités dans un regroupement appelé CURAT, dont font aussi partie François Bénard, Benoît Chabot, Martin Lepage, Claudine Rancourt et Johannes Van Lier (absents sur la photo).
Photo : Michel Caron

6 décembre 2007

Johanne Leroux

Des chercheurs de la Faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS) proposent une façon innovatrice d'aborder la recherche contre le cancer en s'appuyant sur une approche transdisciplinaire.

Ces chercheurs œuvrant dans les domaines de la RNomique (une partie de la génomique) et de l'imagerie moléculaire ont décidé d'harmoniser et de centraliser leurs activités dans un regroupement appelé CURAT (Centre universitaire pour la recherche avancée et technologique), qui signifie «soit guéri», en latin. Le porteur de ce dossier est Raymund Wellinger. Les cochercheurs sont Sherif Abou Elela, François Bénard, Benoît Chabot, Darel Hunting, Roger Lecomte, Martin Lepage, Jean-Pierre Perreault, Claudine Rancourt et Johannes Van Lier.

Pour réaliser ces recherches de pointe, les chercheurs du CURAT, qui proviennent des départements de Microbiologie et infectiologie, de Médecine nucléaire et radiobiologie et de Biochimie, ont besoin d'équipements à la fine pointe de la technologie. Quelque 6,7 M$ seront investis pour leur fournir les équipements dont ils ont besoin pour mener leurs recherches. Cet apport substantiel provient à 40 % de la Fondation canadienne pour l'innovation, à 40 % du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec et à 20 % des contributions de compagnies privées qui fournissent les équipements de la FMSS.

«Nos chercheurs sont entièrement dévoués à la cause du cancer et aux applications possibles que leurs recherches peuvent avoir auprès des gens atteints de cette maladie. Nous sommes extrêmement heureux de les voir bénéficier des ressources leur permettant de faire avancer la science dans la lutte au cancer, et nous sommes reconnaissants à la FCI et au ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport de soutenir leurs travaux», commente Réjean Hébert, doyen de la FMSS.

Les premiers cancers visés par ces recherches sont parmi les plus mortels, soit le cancer de l'ovaire et le cancer de la glande mammaire. Les équipements disponibles grâce aux fonds reçus permettront aux chercheurs de mieux comprendre le développement des cellules cancéreuses, notamment au point de vue de l'expression des gènes, et de visualiser de façon précise la localisation des cellules cancéreuses grâce à l'imagerie médicale. Les chercheurs prévoient plusieurs applications aux recherches effectuées sur ces cancers, notamment un diagnostic plus précis et rapide, ce qui augmentera l'efficacité des interventions pour une meilleure évaluation des thérapies à choisir pour combattre les cancers diagnostiqués.

Les différentes formes de cancer sont la cause principale de décès au Québec, avec un taux global de 32 %. Les besoins en recherche pour découvrir de nouvelles approches pour prévenir, diagnostiquer ou traiter ces maladies sont donc pressants.

Les activités de recherche de la FMSS sont menées par plus de 100 chercheuses et chercheurs fondamentalistes et 60 chercheurs cliniciens et leurs équipes, encadrant près de 400 étudiantes et étudiants à la maîtrise et au doctorat, qui oeuvrent à la Faculté et dans ses quatre centres de recherche affiliés : le Centre de recherche clinique Étienne-Le Bel du CHUS, le Centre de recherche du Centre de santé et de services sociaux de Chicoutimi, le Centre de recherche sur le vieillissement de l'Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke et le Centre de recherche de l'Hôpital Charles-LeMoyne. Les activités touchent neuf créneaux d'excellence : cancer, vieillissement, pharmacologie moléculaire et structurale, diabète, obésité et maladies cardiovasculaires, inflammation-immunité, physiopathologie du tube digestif, croissance, développement et génétique, neurosciences et interventions novatrices en santé.